Hypothyroïdie, Hashimoto ou hyperthyroïdie : comment adapter son alimentation pour soutenir sa thyroïde
La thyroïde, petite glande située à la base du cou, joue un rôle essentiel dans la régulation du métabolisme, de l’énergie et de nombreuses fonctions vitales. Lorsque son fonctionnement est perturbé, comme dans l’hypothyroïdie, la maladie de Hashimoto (forme auto-immune) ou l’hyperthyroïdie, l’alimentation devient un outil complémentaire précieux pour soutenir le traitement médical et améliorer le confort de vie.
⚠️ Cet article est informatif et ne remplace pas une consultation médicale. En cas de troubles thyroïdiens diagnostiqués ou suspectés, parlez-en à votre médecin ou endocrinologue. L’accompagnement diététique vient en complément, dans une démarche globale de santé.
Les besoins nutritionnels spécifiques selon le trouble thyroïdien
Hypothyroïdie
Dans l’hypothyroïdie, la glande thyroïde produit moins d’hormones, ce qui ralentit le métabolisme. Cela peut provoquer fatigue, prise de poids, frilosité et troubles digestifs.
Objectif alimentaire : soutenir la production hormonale et limiter l’inflammation.
Maladie de Hashimoto
Hashimoto est une maladie auto-immune où le système immunitaire attaque la thyroïde.
Objectif alimentaire : réduire l’inflammation et éviter les carences qui aggravent la fatigue.
Hyperthyroïdie
Dans l’hyperthyroïdie, la thyroïde produit trop d’hormones, accélérant le métabolisme.
Objectif alimentaire : limiter les pertes de nutriments et soutenir la masse musculaire.

Les nutriments clés pour la santé thyroïdienne
Iode
Indispensable à la production des hormones thyroïdiennes. On le trouve dans le poisson, les fruits de mer, les algues (à consommer avec prudence), les produits laitiers.
⚠️ L’apport doit être adapté au trouble : trop d’iode peut aggraver l’hyperthyroïdie ou Hashimoto.
Sélénium
Antioxydant puissant qui protège la thyroïde du stress oxydatif. Présent dans les noix du Brésil, les poissons, les œufs.
Zinc
Participe à la conversion de la T4 (hormone thyroïdienne inactive) en T3 (forme active). Présent dans les huîtres, la viande, les légumineuses.
Vitamine D
Régule l’immunité et aide à moduler l’inflammation, essentielle surtout en cas de Hashimoto.
Fer
Indispensable à la synthèse des hormones thyroïdiennes. Une carence en fer peut aggraver l’hypothyroïdie.

Alimentation recommandée selon la situation
En cas d’hypothyroïdie ou Hashimoto
Privilégier : poissons gras, fruits de mer, œufs, légumes variés, céréales complètes, légumineuses.
Inclure : noix du Brésil, amandes, graines de courge pour le sélénium et le zinc.
Favoriser une alimentation anti-inflammatoire : huile d’olive, curcuma, fruits rouges.
En cas d’hyperthyroïdie
Miser sur : aliments riches en calcium et vitamine D pour protéger les os (yaourts, sardines), protéines maigres pour maintenir la masse musculaire, légumes cuits pour apaiser le système digestif.

Les aliments à limiter ou éviter
Crucifères crus (chou, brocoli, kale) : peuvent perturber l’absorption de l’iode s’ils sont consommés en excès crus. La cuisson réduit cet effet.
Soja et dérivés : peuvent interférer avec l’absorption de la lévothyroxine, à espacer de la prise du traitement.
Excès d’iode (algues riches en iode, compléments non prescrits).
Alcool et caféine : à limiter en cas d’hyperthyroïdie pour éviter la nervosité.

Mode de vie et hygiène globale
L’alimentation seule ne suffit pas :
Pratiquer une activité physique adaptée.
Dormir suffisamment pour réguler les hormones.
Gérer le stress, qui peut influencer l’immunité et la santé thyroïdienne.

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