Comprendre la dépression saisonnière et son lien avec l’alimentation
La dépression saisonnière survient généralement en automne et en hiver, lorsque l’ensoleillement diminue. Ce manque de lumière perturbe la production de mélatonine (hormone du sommeil) et de sérotonine (neurotransmetteur du bien-être), entraînant des symptômes de fatigue, tristesse et irritabilité.
L’alimentation influence directement ces neurotransmetteurs : certains nutriments favorisent la production de sérotonine, la régulation de l’énergie et la lutte contre l’inflammation cérébrale, jouant ainsi un rôle complémentaire à la lumière et à l’activité physique.
Nutriments essentiels pour soutenir l’humeur
🔹 Oméga-3
Les acides gras oméga-3, présents dans les poissons gras (saumon, sardines, maquereau), les graines de lin et les noix, participent à la santé des membranes neuronales et à la régulation des neurotransmetteurs. Ils peuvent contribuer à réduire l’inflammation cérébrale et améliorer l’humeur.
🔹 Vitamine D
La vitamine D est souvent déficitaire en hiver. Elle influence la production de sérotonine et la régulation de l’humeur. Sources : poissons gras, œufs, produits laitiers enrichis et, si nécessaire, supplémentation sur avis médical.
🔹 Vitamines B
Les vitamines B6, B9 (acide folique) et B12 participent à la synthèse de la sérotonine et de la dopamine. On les trouve dans les légumes verts, légumineuses, œufs, poissons et viandes maigres.
🔹 Magnésium
Le magnésium aide à réduire le stress et l’anxiété. Présent dans les noix, graines, légumineuses et céréales complètes, il favorise également un sommeil de meilleure qualité.
🔹 Antioxydants
Les fruits rouges, agrumes, carottes et épinards apportent des polyphénols et des caroténoïdes, qui protègent les cellules cérébrales contre le stress oxydatif et l’inflammation, améliorant la résilience face aux symptômes de dépression saisonnière.
Aliments à privilégier pour lutter contre le blues hivernal
Poissons gras : saumon, maquereau, sardines (oméga-3)
Œufs et produits laitiers : vitamine D et protéines
Légumineuses et céréales complètes : apport en magnésium et vitamines B
Fruits et légumes colorés : antioxydants et fibres
Noix, graines et huiles végétales : oméga-3 et magnésium
Ces aliments permettent de stabiliser la glycémie, maintenir l’énergie et soutenir les neurotransmetteurs impliqués dans l’humeur.
Aliments à limiter ou éviter
Sucres raffinés et aliments ultra-transformés : provoquent des pics de glycémie suivis de chute d’énergie et peuvent aggraver la fatigue et l’irritabilité.
Excès d’alcool et caféine : perturbent le sommeil et l’humeur.
Graisses trans : augmentent l’inflammation et peuvent affecter le cerveau.
Conseils pratiques pour un mode de vie complet
Exposition à la lumière naturelle : minimum 30 min par jour, idéalement le matin.
Activité physique régulière : marche, yoga ou renforcement musculaire.
Routine alimentaire structurée : repas équilibrés, collations riches en nutriments, hydratation suffisante.
Techniques de relaxation : méditation, respiration, cohérence cardiaque.
Conclusion
La dépression saisonnière n’est pas une fatalité. Une alimentation riche en nutriments clés pour le cerveau, combinée à la lumière, l’activité physique et une hygiène de vie adaptée, peut réduire la fatigue, stabiliser l’humeur et améliorer la vitalité. Pour des symptômes persistants ou sévères, il est important de consulter un professionnel de santé.
Sources santé
Mayo Clinic – Seasonal Affective Disorder (SAD) (2024)
https://www.mayoclinic.org/diseases-conditions/seasonal-affective-disorderDépression d’intensité légère, Ameli, 25 04 2025
